Tout bascule dans la vie de Norman Taylor, professeur de psychologie, lorsqu’il découvre que sa femme pratique la magie depuis des années. Pas superstitieux et même profondément sceptique, il force sa femme à détruire absolument tous ses talismans et charmes mystiques et ce malgré le fait qu’elle lui assure que ses pratiques rituelles assuraient jusqu’alors sa protection. Dès lors, la vie de Norman devient infernale. Sublimé par une esthétique de film noir des années 1940 et une maîtrise du montage qui transforme des jeux de perspective en effets spéciaux talentueux pour l’époque, Burn, Witch, Burn questionne avant tout notre propre rationalité et nous fait osciller dans un fascinant jeu d’équilibre sur la frontière qui sépare le rêve de la réalité.