Professeur de psychologie sceptique et rationnel, Norman Taylor découvre que sa femme pratique en secret divers rituels magiques afin d’assurer sa protection. Lorsqu’il la force à détruire tous ses talismans et artefacts, le sort commence progressivement à s’acharner sur lui au point de rendre sa vie infernale. Petit joyau de la série B britannique des années 60 au scénario signé par Richard Matheson et Charles Beaumont, Burn, Witch, Burn surprend sans cesse par sa capacité à surpasser toutes les attentes qu’on place en lui. Somptueux, haletant, jouissif et d’une efficacité sans faille, ce film de Sidney Hayers n’aurait, dans un monde parfait, jamais dû tomber dans l’oubli. Séance présentée par Pierre Jailloux, en partenariat avec le Ciné-Club de Grenoble.