Relativement méconnu du grand public, le court-métrage reste parfois considéré (à tort !) comme le parent pauvre du septième art ; bien que mis à l’honneur chaque année dans notre belle Capitale des Alpes par notre partenaire et soutien, la Cinémathèque de Grenoble, dans le cadre de son Festival du Film Court en Plein Air, le court-métrage n’en demeure pas moins à notre sens un genre « maudit »... Qui ne pouvait donc nous laisser indifférents ! Car s’intéresser au court-métrage, c’est avant tout revenir aux origines du cinéma et à une manière différente de penser l’art de l’image en mouvement, dans un cadre temporel restreint et symbolique de moins d’une heure, propice à une grande créativité et de passionnantes épurations scénaristiques. Le court-métrage a également cela de fascinant qu’il est le lieu de tous les possibles et de toutes les audaces : affranchi des contraintes économiques de rendement qui peuvent freiner la production et la diffusion de son frère hégémonique, le long-métrage, il n’est tenu à nulle autre exigence que sa propre inventivité. Devenu enfin un passage quasi obligé pour les jeunes réalisateur.trice.s, le court-métrage est souvent le fait de talents prometteurs dont nous souhaitons nous faire le relais aux Courts Maudits. Ainsi, la sélection que vous allez découvrir, avec son soupçon d’esprit rock’n’roll et alternatif, vous emmènera aux confins de la création indépendante contemporaine. Et c’est vous public qui, par votre vote, élirez le Court Maudit 2020 – lequel recevra le prix décerné par notre partenaire Cinemads (soit un an de service de distribution dans les festivals français) !